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Invité

Kasner • Ou le roux qui n'a pas d'âme • FINI - Ven 17 Juin - 18:17

HRP :



Prénom : Dieu.

Âge : 19 ans.

À quoi occupes-tu tes journées ? à méditer sur ce que je devrais faire.

Expérience dans le RPG forum : Petite ?

Où as-tu trouvé le forum ? Eheh.. {#}Gabriel{/#}.

Autres : Les roux n'ont pas d'âme.
Kasner Ufford

☢ Informations générales :



Âge : 28 ans.
Sexe : Connard, au masculin.
Date de naissance : 12 avril 1993 (Bélier).
Nationalité : Anglais.
Fonction : Entraîneur d'Outsiders.


☢ Histoire :

Né en Angleterre, il n'a sûrement aucun souvenir de sa tendre enfance. Oui, parce qu'il a forcément été tendre, au moins une fois. Placé en famille d'accueil une première fois, sûrement une question de pauvreté, il goûtait pour la première fois au malheur des autres. C'est très vite monté de niveaux, et à 16 ans il pouvait faire un topo assez chaotique de sa vie. Des problèmes à n'en plus finir, dans ses établissements scolaires comme dans la rue. Du deal au racket, il aura tout fait. Placé, déplacé, remplacé, replacé, il a connu tellement de familles d'accueils dans tout l'Angleterre qu'il ne sait même plus lui-même d'où il vient. La violence, il a commencé à l'embrasser vers ses 14 ans, non sans plaisir.
On va pas commencer à tenter une explication douteuse sur cette escladade de violence. Peut-être aidée par la discrimination qu'il subissait et donc le respect qu'il voulait imposer, qui sait. Il a, en tout cas, eu une enfance et une adolescence difficile.

Puis, l'AAFABK (Association Anonyme des Familles d'Accueil Blessées par Kasner) se lassant du rouquin, il fut envoyé en pensionnat. Un pensionnat strict, pour hommes, se vantant d'être efficace. L'effet escompté sur lui marcha, oui, sérieusement. Il s'assagit légèrement, très légèrement. Là-bas, il y rencontra notamment un collègue aux cheveux bleus, un plus que collègue en qui il se reconnaissait mieux que personne. Zoner, traîner, voler, fumer, camper, boire, sniffer, baiser, bastonner et se bastonner,  ils auront fait pas mal de choses ensemble. Assez pour nouer un lien.. fort. Très. Un genre de Passion amoureuse terriblement dépendante et réciproque, à prendre au premier sens.

Passion provient du latin patior, pati, et homonyme grec pathos, signifiant la souffrance, le supplice, état de celui qui subit, passivité.

Mais faut pas se leurrer. Même si ces quelques années l'ont vu se calmer légèrement, c'était sans compter sur son retour à la réalité. A peine sortit de l'internat, il quitte le pays. Il quitte l'Angleterre et ses multiples familles d'accueil, il laisse son plus-que-collègue aux cheveux bleus, il laisse sa vie d'avant, ou du moins ce qui lui servait de vie. Pas pour faire une croix sur son passé, plutôt par confort. Pour avoir cambriolé une caravane, y avoir trouvé assez d'argent pour voyager un peu, et éviter de se faire toucher par la juridiction du pays.

Il voyage donc, laissant du sang en Espagne et au Portugal, de la chair en Irlande puis au Canada, avant de poser son cul aux Etats-Unis. Il y arrive quand il a 23 ans, frais, le feu dans le sang. Il y arrive avec une irrépressible envie d'y foutre le bordel. Il fait quelques Etats de-ci de-là, reste plus d'un an dans le calme profond du Wyoming, et finit dans le Wisconsin alors qu'il entame ses 26 ans. C'est là qu'il se décide de rappeler son plus-que-collègue aux cheveux bleus.

D'une certaine manière, il l'a manipulé. Il savait qu'ils allaient s'enfoncer dans la merde, la sombre, la molle, la puante, celle dans laquelle tu te noies lentement. Mais il l'a appelé et lui a demandé de se ramener, au nom de leur très, très forte amitié interrompue brusquement, du manque qu'ils avaient chacun ressentit en l'absence de l'autre pendant ces longues années, au nom de tout ce qu'ils avaient vécu et de ce qui leur restait à vivre. L'Amérique du Nord est un pays plus libre que l'Angleterre.

Donc son ami s'est ramené, et il est arrivé ce qui devait arriver. Ils ont repris leurs activités, à s'amuser gaiement et violemment. Pour faire simple, gravissant progressivement les échelons, Kasner a réussi à monter son ami contre un type. Un pauvre type, un ancien blond riche vivant dans l'Etat. Un peu gras, la soixantaine bien passée. Manipulation se faisant, son ami éprouva une telle haine à l'égard du vieillard, qu'elle fut plus violente que ce que ne l'escomptait le roux. Mais moins profonde que sa propre haine.

Comme le désirait Kasner, ce fut son ami qui lança l'idée. Pas de tuer l'homme, non, de juste méchamment l'abîmer. Tout se déroulait comme prévu. Armés d'une simple batte en bois, usée, ils surprirent le vieil homme une nuit, qui rentrait de la ville. La batte ne fut pas utile. L'homme était devenu poisseux de fric grâce à ses victoires passées dans le monde du sport, mais il n'était rien face à deux monstres sanguinaires assoiffés, il n'était rien face à deux jeunes adultes décidés, le sang chaud, la vue rouge de haine. Ce n'était pas Kasner qui avait proposé l'idée, mais c'est lui qui lui envoya sa dernière rouée de coups, mélange de sang, de chair, d'os, de nerfs. Comme il l'avait voulu.

On va pas se le mentir, le mois suivant ils étaient loin de leur liberté précaire. Les preuves furent plus flagrantes qu'une merde de cheval sur le sol de marbre brillant d'une salle de bal. Ils furent incarcérés ensemble, après un premier jugement hâtif, la peine de mort en sursis en attendant de trouver des réponses. Pourquoi lui ? Qui avait décidé ça ?

Kasner avait bien réussit son petit tour de manipulation. Actuellement, il se sentait satisfait, même s'il aurait aimé vivre tranquille avec son ami, loin des Etats-Unis. Il avait presque tout calculé à la perfection, de manière purement instinctive, du pur feeling malsain, mauvais, impur. Sauf qu'il ne s'attendait pas à ce que ça marche trop bien. Trop. Son ami se dénonça, simplement, purement. Par sympathie ? Par aveu ? Par culpabilité ? Il s'avoua responsable de l'idée, simplement, purement.

Il fut exécuté le premier, comme cerveau de l'opération. Chaise électrique. Kasner impuissant, mais trop accroché à un semblant de vie pour se dénoncer. Puis à quoi ça aurait servit ?
Il regretta vite de ne pas avoir tenté de sauver son ami. Il devait être le suivant, le mois suivant, comme complice très très impliqué, grosso mierdo. Il s'était préparé à la mort, vidé, empty. L'avait attendu avec même un semblant d'impatience. Elle ne vint jamais.

Pour une raison dont il ne se souvient plus, Kasner se vit transféré dans la prison de Twenty-One, en attente de son exécution. Curieux d'une ville où il allait habiter un court laps de temps sans pouvoir ne serait-ce qu'en apercevoir les rues sales, il avait passé les heures précédent sa mutation dans la bibliothèque de sa prison actuelle, se renseignant sur le patelin via internet -que ne fait-on pas pour tuer l'ennui. C'est grâce à l'ennui qu'il a appris l'existence du bunker, sa localisation, ainsi que la superficie du centre commercial et la religion dominante de la ville portuaire, mais aussi un incident sans gravité de nature chimique en Russie ayant commencé à toucher les Etats-Unis. Rien de plus précis à se sujet, à part une invitation au calme et au relativisme -de toute façon, le monde avait toujours ses mini-crises ridicules qu'on avait déjà oublié le mois suivant.

Le trajet, en véhicule blindé, devait durer quelques heures. Heures pendant lesquelles Kasner se retrouvait menotté, en compagnie de deux agents, isolés dans un compartiment. Mais arrivés dans la ville, le véhicule s'était arrêté brusquement sur le bas-côté, le conducteur qui avait laissé sa fenêtre ouverte sortant précipitamment du véhicule pour vomir, bientôt suivit de son co-pilote. Les deux agents de la cellule avaient alors ouvert les portes du coffre, toussé, compris que quelque chose dans l'air n'allait pas, sans se douter que ce n'était que le début de l'installation.
Kasner aurait du rester là, menotté donc incapable de se protéger, respirant dans son épaule pour ralentir son décès. Mais un des agents avait un minimum de bienséance et de bon sens, il l'avait donc libéré avant de suivre ses collègues partis s'abriter dans un magasin isolé. Le rouquin avait filé dans un appartement de la rue, où l'air restait à peu près respirable, avait simplement récupéré une pomme et un foulard pour masquer sa bouche et son nez. Il avait jeté un oeil au GPS du véhicule, et avait marché au milieu des rues sales.


☢ Description physique :

T'es assez repérable en vrai. Grand comme t'es, mince comme t'es, on tilte surtout sur tes tifs d'un roux plus pétant que les chapeaux de la Queen Elizabeth. On a beau dire que les roux, soit 'y sont moches, soit 'y sont beaux, toi t'es hors catégorie. Tu pourrais être beau, vraiment beau, la nature t'a pas trop mal foutu. Tu prends soin de tes longs cheveux, ça doit être une des seules choses dont tu t'occupes correctement, même si tu ne les attaches que nonchalamment.

Mais ton visage fin est devenu trop acéré, tes yeux vifs et cernés ont la couleur du sarcasme, tes lèvres minces ont le sourire mauvais des sous-entendus. Pis t'as un oeil crevé, c'est vilain là, arrête de dire que ça vient du 11 septembre t'avais encore jamais posé un pied en Amérique à c'te date.

Encore si t'avais qu'un oeil crevé. Mais y'a aussi ton nez qui saigne et ta lèvre coupée. Y'a aussi les blessures plus ou moins cicatrisées et les impacts de mégots sur ta peau déjà décorée de taches de rousseur (qui dit Roux, dit Roux). Y'a aussi tes bras éraflés et tes mains abîmées, tes articulations rouges qui témoignent de la violence de tes coups. Et comme si ça ne suffisait pas, il a fallu que tu te fasses percer. Un à l'arcade, un à la langue, sans compter les quelques une que tu as aux oreilles. Ce sont tes joujoux, tes petits chéris, comme ton pendentif de Vajra (Stephen-Oakley


☢ Description mentale :

Sous ses airs de voyou manipulateur, Kasner est en réalité doté d'un coeur tendre et romantique, et .. Wait, pas tout à fait.

Kasner n'est pas un monstre. Sans pathologie particulière, à ce qu'à dit le psy de la prison. Mais il a constamment besoin d'évacuer, le stress, l'angoisse, la pression, la rage. C'est pour ça qu'il était bien, dans le Wyoming. C'est pour ça, qu'il est bien dans la bibliothèque du vieux fou. C'est calme, sans problèmes, hors du temps. Mais quand il est confronté aux autres, c'est une toute autre histoire. Rester dans une ville, même enfermé dans une chambre il ressent la pression sociale, les gens qui l'entourent, et les problèmes qu'ils apportent. L'agglomération ne lui a jamais fait du bien. Non, il déteste pas les gens, pas à ce point. Mais il éprouve pour eux une certaine peur, car ils sont inconnus et, d'expérience, assez violent psychologiquement et physiquement. Donc il a toujours besoin de s'imposer sur les autres, de les tester, de ne pas se sentir manipulable ou influençable, de pas sentir le poids de l'autorité. L'autorité, il te l'enfonce dans le cul jusqu'à c'que ça ressorte par la narine gauche. Donc oui, ça commence par des menaces, ça enchaine sur des coups, certes.

Néanmoins, la vie en prison l'a bien changé (autre qu'amaigrit et fait réfléchir), et d'avantage la vie au bunker. Rien que sur la clope : assez sujet aux dépendances en tout genre, il ne fume pourtant que très peu depuis qu'il est au bunker, à cause des restrictions. Plus généralement, les gens sont serrés dans ce lieu. Pour peu que tu bouges un peu, tu peux recroiser la même personne trois fois dans une même journée. C'est pas comme une ville d'où tu peux t'enfuir. Ca augmente le stress, et empêche de se défouler, donc ça apprend à se limiter. C'est pour ça qu'il aime vraiment beaucoup les missions.

Déterminé, il est aussi assez fier mais accepte les critiques réfléchies. Pas narcissique pour un sou, les compliments (enfin, il en reçoit, sérieux?) le prennent au dépourvu et éveillent sa méfiance.


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