Fuel du générateur
État du filtre à air
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Mar 21 Fév - 3:20
Demander un PNJ pour une quête
Merci de fournir un maximum d'informations. Cliquez ici pour en savoir plus
Merci de ne pas enlever le code présent ci-dessous. Décrivez au mieux votre requête.
Tromper la ménagère de moins de cinquante ans, c’est pas difficile quand t’es gaulé comme Schwarzy et que tu parles comme Morgan Freeman. Mais alors moi qui ai le physique d’E.T et l’accent de Saad Lamjarred, il faut qu’elle ait des gouts foutrement exotiques, la ménagère, pour gober mes idioties. Heureusement, je sais comment jouer du peu que j’ai. J’ai été à bonne école, celle de la rue et des flics marocains. Personne ne résiste à un bon mensonge, personne ne refuse de gober ce qui l’arrange et c’est précisément là qu’est le génie de la duperie ! Mentir pour mentir n’a pas d’intérêt, surtout si on ne sait pas ce que l’autre attend, ce que l’autre cherche, ce que l’autre veut entendre. C’est comme ça que je me suis fait accepter au Bunker, je me souviens comme si c’était hier. Probablement parce que c’était il y a peu de temps encore, mais là n’est pas le sujet.
 
Prétendre être cuisinier, c’était courus d’avance que personne n’allait me croire. Une simple recherche internet dans les fichiers apprendrait au premier quinquagénaire que j’avais travaillé toute ma vie entre serveur, restauration rapide et banque. Un comptable, à la fin du monde, c’est aussi utile qu’un tampon pour un raton laveur. Mais il fallait que le raton laveur ai envie de m’emmener avec lui. J’en avais besoin. Sinon j’allais crever la bouche ouverte comme les ¾ de la population, et aussi surprenant que cela puisse paraitre : J’étais pas chaud.
 
Fast food ou pas fast food, j’avais déjà approché une cuisine. C’était assez facile de dire que j’aimais faire à manger, que je me proposais pour occuper ce poste et que je ne voyais pas comment être utile autrement. Un gars qui vous propose éperduement de faire de vieilles chaussettes de vieilles chaussettes à la mayonnaise, quand les denrées sont aussi rares que périssables, c’est de l’or en barre. Et même après la trique redescendue, le sourire goguenard de l’espèce de sergent instructeur qui conduisit mon interrogatoire et les quelques plaisanteries échangées dans cette ambiance… lourde ? Ouais, plaisanter sur la qualité d’un kebab et la manière dont on rends son déjeuner alors que là dehors des cadavres en putréfactions servent de nourriture à je ne sais quels machins… Eww…
 
Le choc des casseroles me rappela à moi-même avec autant d’efficacité qu’une claque dans la figure. J’ai jamais été matinal. Même en me levant pour rejoindre le bureau à 8h30 pétante, je trouvais le moyen de noyer mon sommeil dans une dose de café capable de réveiller ma pauvre grand-mère (Non, elle est pas morte. Mais personne ne dort aussi profondément que Jedda Aziza). La cuisine, ou s’activait un nombre de personne ridiculement faible pour le nombre de survivant au sein du Bunker, commençait à subir difficilement les aléas de la vie humaine. Comme sortant, à son tour, des méandres du sommeil. Les fours chauffaient au ralentis, les plaques s’allumaient lentement une à une et les légumes (enfin… ouais, on dit aux autres que ce sont des légumes quoi.) étaient mis à décongelés avec les portions de viandes. « Au boulot… » Que je souffle, comme chaque matin. Un peu comme pour marquer la toute fin de la cérémonie d’éveil, signifiant à mes collaborateurs comme à moi-même que la fête est finie et qu’il est temps de se mettre un coup de pied au derch.
 
Le derch en question a bien bossé, pendant une bonne partie de la matinée. Pas un mot superflu, mis à part quelques plaisanteries par ci par là, et les mêmes gestes que toutes les semaines avec une rigueur devenue de plus en plus militaire. Une usine de bons petits cuistots qui, à 4, te faisaient une soupe complète avec son assortiment de salade en l’espace de 4 minutes montre en main. Organisation, précision et abrutissement. Les joies du travail à la chaine.
 
Et c’est enfin l’heure de ma pause.

 
La pause des uns n’est pas celle des autres. Là ou la majeure partie de mes collègues filent directement chasser la cigarette dans les couloirs, draguer de la midinette ou se palucher dans les WC (ou les repeindres, selon l’état de santé de chacun), moi je restais à domicile, du côté de la Réserve. Je restais là, à attendre ma clientèle toute particulière.
 
Ce n’est pas parce que c’est la fin du monde qu’il faut abandonner les affaires. L’idée, c’est de survivre assez longtemps pour sortir de là, non ? Alors autant survivre avec classe. J’avais tout à disposition. Les clefs de la réserve, l’accès à l’inventaire, la possibilité de modifier le tout et un accès illimité à chaque personne du bunker avec ma blouse et mes grands sourires. Opération markéting rondement menée, je pouvais laisser faire le bouche à oreille et attendre les offres… Qui ne tardaient jamais, parfois prenant l’apparence de choses surprenantes.
 

C’est donc toujours vétu de mon ensemble de travail blanc tâché, les bras croisés assis sur une chaise en métal près de la Réserve que j’attends. J’attends que la fortune m’apparaisse. Avec ou sans gros seins.
RESOURCES UTILES
EQUIPEMENT
ARMES ET MUNITIONS
CLIQUEZ SUR UN ELEMENT POUR VOIR SES STATS
COMPETENCES
Mer 1 Mar - 14:37
Demander un PNJ pour une quête
Merci de fournir un maximum d'informations. Cliquez ici pour en savoir plus
Merci de ne pas enlever le code présent ci-dessous. Décrivez au mieux votre requête.
Qu'on est bien dans la noirceur du terrier, pas de squatteurs ou presque, peu de monde dans tous les cas et ça, ça fait du bien pour l'associable qu'était Anna. Il lui manquait néanmoins quelque chose, le genre de petite pépites qui viennent ravir les papilles et les mentalités, on parle là de l'alcool, bien évidement. La consommation était interdite dans le bunker mais la russe n'était pas du genre à s'arrêter sur ce genre de fait, bien au contraire, si il était là, c'était bien pour être bravé, encore fallait-il le faire finement. Comme à son habitude, elle avisait donc avec attention les caméras à la recherche d'informations en tout genre et en particulier à celle d'une bonne âme achetable, pas n'importe qui quoi. Elle ne tarda pas à croiser la frimousse du cuisinier présent à la réserve sur son écran et personne dans les environs où tout du moins dans les couloirs adjacents, ça se présentait plutôt bien. Un rapide tour dans sa base de donnée pour y établir le profil type de l'intéressé, dévalant à grande vitesse dans une lecture en diagonale les grandes lignes de l'ex comptable et la voilà armée, prête à partir dans la guerre de la négociation.

D'une traite bien déterminée, elle vide en vitesse sa tasse où y résidait un fond de café froid et roule en se poussant sur sa chaise roulante jusqu'à l'entrée, d'où elle se lève et gagne rapidement la sortie, dévalant à toute vitesse dans le laboratoire pour y prendre la direction des étages supérieurs. Atteindre le niveau -2 fut relativement rapide, il faut dire qu'elle accélère vivement le pas la tatouée, peu envieuse de voir une autre personne débarquer dans le même temps, ça foutrait tout son plan à l'eau et l'eau, c'est clairement pas ce qui l'intéresse à l'heure actuelle. Elle tuerait purement et simplement pour une bouteille de vodka ou même un simple whisky, quelque chose de fort qui pourrait lui assurer une brève évasion dans ce bas monde et nettoyer son foie qui ne demande que ça.

Arrivée à hauteur des portes de la réserve, un coup d’œil à gauche, à droite, puis elle les pousse toute en douceur et discrétion, l'adrénaline grimpant à l'idée de se faire prendre dans sa demande ne la motive que d'avantage à accélérer le pas une fois entrée pour vite faire fasse au pseudo cuisinier. Non pas qu'elle avait confiance en lui, mais elle intimement convaincue qu'il ne la vendrait pas, il n'avait clairement pas le profil pour se prêter à ce genre de coup bas, bien au contraire, c'était l'homme parfait pour la situation. Décontractée mais bien droite, elle l’interpelle dans un premier temps du menton suivi d'un petit regard inquiet vers la porte, ça donnait déjà le ton de l'échange, mine de rien.

"M'salut... Aziz c'est ça ? Moi c'est Anna, on s'est jamais vraiment présentés, je fais partie de ces mordus d'informatique qui se terrent en bas."


Elle était déjà croisé le type par ci, par là, mais sans plus, il faut avouer qu'elle n'avait à ce moment trouvé aucun intérêt à se rapprocher de lui, contrairement au moment présent où il tenait là les clés pour le Saint Graal qu'elle cherchait tant. Elle était comme ça Anna, tout marchait au donnant donnant, à l'échange équivalent et les faux semblants, c'était pas vraiment son truc, elle laisse ça aux autres, aux sociables, quoi.

Envahie aussitôt par une nouvelle petite pointe de stress bien perceptible, elle rebondit rapidement à voix basse à la suite sans même lui laisser vraiment le temps de répondre.

"J'ai b'soin d'alcool, genre de l'alcool fort, vodka ou whisky. On peut trouver un compromis tu crois ?"

La percée lève ses mains face à elle et en joue nerveusement, faisant craquer les jointures de ses doigts une à une, rien de bien menaçant là dedans, qu'on se le dise, elle est juste nerveuse et pas bien souriante ou avenante en conséquence. À côté de ça, elle le toise avec attention, son esprit passant d'un problème à l'autre, imaginant déjà le type de réponse qu'il pouvait lui apporter ou même ce qu'il pouvait désirer en échange, elle assemblait ses cartes silencieusement.
RESOURCES UTILES
EQUIPEMENT
ARMES ET MUNITIONS
CLIQUEZ SUR UN ELEMENT POUR VOIR SES STATS
COMPETENCES

CLIQUER POUR AFFICHER/CACHER LA RÉPONSE RAPIDE